Il est évident que tout thérapeute se doit de soulager l’autre par tous les moyens dont il dispose. Bien sûr la souffrance est parfois telle que le traitement se doit d’être radical (Nous pouvons remercier pour cela notre médecine moderne et notre précieux système de soin). Cependant d’un point de vu plus général, agir uniquement dans l’urgence et le court terme s’avère être une attitude immature, voir dangereuse.
Le symptôme est la partie émergée de l’iceberg. Il apparait d’ailleurs souvent à la suite d’un long dérèglement interne (dont nous sommes souvent responsable). Il ne faut pas uniquement vouloir « faire taire » ce symptôme.
Le Shiatsu-thérapeute va au contraire le faire parler. C’est grâce à ces signaux d’alarmes bien voyants que l’on peut trouver la ou les causes profondes. Le Shiatsu va œuvrer à rétablir ce déséquilibre sous-jacent. Et cela implique:
– Du temps
– L’implication de la personne dans son processus de guérison.
Par un interrogatoire précis, le praticien effectue un [bilan énergétique différencié] qui orientera son traitement. Il prend en compte les symptômes physiques, l’état émotionnel, les antécédents et les conditions de vie de la personne. L’observation (posture et langue) et la palpation (pouls et méridiens) seront également utilisés.
De plus, il conviendra d’identifier les causes, l’origine de ses symptômes. Une fois la cause identifiée, le rôle du thérapeute est de donner des outils, des conseils d’hygiène « naturelle » pour appuyer la dynamique du soin et à terme conserver les conditions qui laissent la maladie à distance. Car comme le dit le dicton:
« S’il n’y a ni faiblesses, ni blessure intérieures, les causes extérieurs des maladies ne peuvent affecter le corps ».